La jeune fille Ă la perle
Collection PrivĂ©e – 38x 46 – Acrylique
Que dâĂ©motions ! Se mettre dans la peau de Vermeer. Lâesquisse sâest faite dâun coup de crayon, la grĂące le guide tout naturellement. Retrouver sa palette de couleurs, tout dâabord le visage son expression. Le teint chair je lâai crĂ©e par du rouge, du blanc, du marron constituĂ© par le bleu et le rouge jaune, les contours de ce visage des lignes courbes au pinceau, lissĂ© dĂ©licatement, Ă peine effleurĂ© de mon doigt. Un pur bonheur. Les yeux, faire ressortir ce regard mĂ©lancolique par un globe distinct, des paupiĂšres lĂ©gĂšrement abaissĂ©es, les pupilles transparentes en relief de la toile, regard saisissant. Le nez trĂšs rectiligne plongeant vers la bouche. Elle est dâun rouge magenta Ă©carlate, la lĂšvre supĂ©rieure couvrant la dentition, mais une lĂšvre infĂ©rieure pulpeuse avec un reflet Ă©clatant de blanc, trĂšs sensuelle. Le menton petit , dĂ©licieux dans sa courbe lĂ©gĂšre vient se jeter sur son cou. Lâoreille, petite bien prononcĂ©e dâun charme fou qui convie Ă plonger son regard vers la perle couleur lait de sa boucle dâoreille Ă peine visible. Le turban Ă lui tout seul quatre couleurs vont Ă©gayer ce visage si prĂ©cieux. Le bleu le blanc le noir et le jaune. Le couteau donne la forme, sâagite pour former les plis, le noeud supĂ©rieur et trace en lignes droites vers son dos avec une Ă©lĂ©gance telle que je stoppe jâadmire, je repars jusquâau bas de son Ă©paule. Avant derniĂšre Ă©tape, son vĂȘtement. Noir, vieux jaune, bleu, les couleurs sont prĂȘtes sur ma palette. Jây vais je forme les plis par le couteau avec le marron tout dâabord qui tourne, retourne, arriĂšre, avance, des gestes prĂ©cis, pas droit Ă lâerreur. Le jaune vient ensuite avec le couteau pour ĂȘtre ensuite lissĂ© dĂ©licatement avec mon doigt. Quelle frĂ©nĂ©sie ! Je rĂ©alise alors le fond de ma toile avec la palette prĂ©sente, les diffĂ©rents tons sont fondus pour nâen former quâun seul. Dernier jour, je retouche le bleu principalement. Chaque Ă©tape, Ă chaque jour sa dĂ©couverte, la toile prend sa forme au fur et Ă mesure, se regard pĂ©nĂ©trant qui dĂ©voile tout son charme sâaccentue de jour en jour, quel bonheur, je suis en toi jeune fille âŠâŠâŠ


Nu dâAmedeo MODIGLIANI
Collection PrivĂ©e â 70X50 â Acrylique
Toile rĂ©alisĂ©e en quelques heures Ă peine, tout au doigt et pinceau trĂšs fin, quatre couleurs « noir, blanc, rouge, jaune », ont colorĂ© ma toile. Ces lignes aigĂŒes, volumes, un figuratif dĂ©pouillĂ©. Je me suis retrouvĂ©e dans le cubisme, le fauvisme dĂ©but dâabstrait qui mâattire sans mâattirer, quelquefois parfois, jâai envie je nâai pas envie, lĂ jây ai trouvĂ© du plaisir. Les harmonies de couleurs rĂ©alisĂ©es sur ma palette ont apportĂ© de lâĂ©clat dans un fond noir coupĂ© de transparence rougeĂątre. Teintes vives, chaudes et douce Ă mes yeux, elles se forment vite sur ma palette dâun jet naturel. Parfois jâassemble mes couleurs par touches sur mon doigt et les poses dĂ©licatement, tapotant, lissant, frĂŽlant les courbes, formant des lignes abstraites, ainsi le mĂ©lange des coloris se fait directement sur la toile, surprise marron, cuivre, beige orangĂ©, rose, toute la palette juste avec mon doigt. Besoin de peu de matĂ©riel, un pinceau, une assiette en carton pour palette et mon doigt. Je reste dans le dĂ©pouillĂ©, comme le nu qui a pris sa forme allongĂ©e dâune grĂące Ă©vidente, sensuelle, fĂ©minine par ses hanches tout en volume, un visage ovale dâun charme fou, une poitrine bien marquĂ©e, merci Amedeo Modigliani pour ce moment de pur bonheur.
Les pommes et poires
Collection PrivĂ©e â 38,5x 30,5 (avec cadre) â Huile
PremiĂšre toile. Je dĂ©couvre la peinture Ă lâhuile. C par une nature morte cela me paraĂźt plus facile. InspirĂ©e par CĂ©zanne, jâesquisse des pommes et une poire. Sur ma palette je compose les couleurs par des mĂ©langes, et surprise jâĂ©tale au pinceau sur la toile. Je ne rĂ©flĂ©chis mĂȘme pas, mon pinceau glisse avec douceur dâun geste sĂ»r, les couleurs se croisent, se mĂ©langent harmonieusement sur la toile, quel plaisirâŠ


Le petit village
Collection PrivĂ©e â 49x 41 (avec cadre )- Huile
InspirĂ©e par les impressionnistes, jâai rĂ©alisĂ© cette toile Ă lâhuile avec un pinceau, un couteau et un coton tige. Cette toile a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avec du Bleu, rouge, jaune, blanc et noir. Le mĂ©lange des couleurs chaudes et froides a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© directement sur la toile, se fut un jeu de dĂ©couvrir ces divers coloris.
La fermiĂšre
Collection Privée
38Ă55 â Huile (gauche)
La fermiÚre va au marché
300⏠â 50Ă70 â Acrylique (droite)
Tout dâabord jâai peint cette toile Ă lâhuile avec le couteau et mes doigts. Cette fermiĂšre part au marchĂ© du village vendre son poulet et ses Ćufs sous la pluie. ChaussĂ©e de bottines, cela la rend plus coquette, coquine. Par la suite, jâai peint plusieurs toiles en acrylique sur commande.
Les danseurs dâAuguste Renoir 1
Collection PrivĂ©e â 40Ă70 â Huile (gauche)
Les danseurs dâAuguste Renoir 2
Collection PrivĂ©e â 40Ă70 â Huile (droite)
InspirĂ©e par Auguste Renoir, voici deux grandes toiles que jâai rĂ©alisĂ©es Ă mes dĂ©buts trĂšs rapidement au couteau et aux doigts. Que du bonheurâŠ..
La Prune de Manet
70⏠â 24Ă35 â Huile
InspirĂ©e par Manet jâai rĂ©alisĂ©e Ă©galement Ă mes dĂ©buts « La Prune ». Je souhaitais comme sujet un personnage fĂ©minin que jâai rĂ©alisĂ© au pinceau, je ne connaissais pas encore le couteau


Madame Fournaise
80⏠â 46Ă38 â Huile
InspirĂ©e par Renoir, Alphonsine Fournaise est peinte sur cette toile façon impressionniste tout aux doigts. CâĂ©tait un premier essai aux doigts. Jâai imaginĂ© sur la table des coquelicots dĂ©jĂ attirĂ©e par ces fleurs.
La Sibylle découvre la muse
PrivĂ© â 60Ă80 â Huile et acrylique
Jadis, Ă la croisĂ©e de deux chemins, lâartiste et lâinfo graphiste talentueux devenu Ă ce jour une Ă©toile filante, traversĂšrent le temps de Michel Ange Ă la Peintresse.
Elle est la muse Ă ce jour pour cette Ćuvre majeure.
Un peu tendue, elle compose en Ă©crivant, elle peint fiĂ©vreusement, elle reste cool mais cela ne suffit, elle atteint la sĂ©rĂ©nitĂ©, câest dĂ©jĂ trĂšs bien.
Poursuivant avec ferveur, lâimagination suit son chemin pour sâenvoler dans un autre monde, commence alors un long voyage dans le temps durant 2 mois.
Le son du piano Ă la place de la lyre, la peintresse sâen est allĂ©e retrouver Michel Ange, son MaĂźtre. Ses couleurs se fondent et se confondent sur sa palette improvisĂ©e, jaune, blanc et marron forment le jaune Naples quâelle applique au couteau sur le fond du haut de la toile.
SitĂŽt fait, elle choisit un rouge vermillon et marron quâelle malaxe tout naturellement au couteau tout en dosant les teintes, plonge son doigt et dĂ©pose par touches partielles sur le fond jaune Naples, tout en dĂ©licatesse.
Le geste est sûr, rapide, il fait apparaßtre des formes surprenantes dans ce fondu.
Quelques jours aprĂšs, les doigts de lâartiste plongent par touches dans les diffĂ©rentes teintes sur sa palette. Une couleur chair, du blanc, du jaune magenta, du rouge, un brun pourpre forment la base de la matiĂšre pour les diverses compositions de la chair des quatres personnages. Les coloris se fondent directement sur la toile avec ses doigts avec dĂ©licatesse, jour aprĂšs jour, chaque personnage sa chair diffĂšre.
Les nuits, les jours, lâĆuvre habite la peintresse.
Câest ensuite le parchemin, puis le voile dâErato, la cape, ainsi chaque drapĂ© couvre la toile, apportant la sobriĂ©tĂ©, la sensualitĂ©, lâĂ©clat provoquĂ© par les mĂ©langes du nuancier.
Les pinceaux, les doigts, les couteaux se sentent en totale osmose sur la toile, les gestuelles sont naturelles, lâinspiration est en verve tout au long de la rĂ©alisation, la peintresse en Ă©tat de transe avec son MaĂźtre, elle sâimprĂšgne en muse dans la toile, des siĂšcles les sĂ©parent.
La sibylle de Delphes déroule son parchemin et se tourne vers Erato avec un regard énigmatique.
La prĂ©sence de la muse la surprend, ses yeux et sa bouche entrouverte tĂ©moignent dâune Ă©motion soudaine, manifestation visible dâune vision prophĂ©tique.
Erato, fille de Zeus, voluptueusement drapée dans sa toge, est plongée dans un songe.
InspirĂ©e par la sibylle, elle voit quâelle est dĂ©sirĂ©e et impatiemment attendue.
LâĂȘtre aimĂ© lui apparaĂźt et lui trace le chemin.


La LumiĂšre
480⏠â 70Ă50 â Acrylique
Deux mains qui se croisent abritent une lumiĂšre qui jaillit selon lâĂ©clairage.Â
Le pinceau dans ses pensĂ©es inspiratrices retient son souffle crĂ©atif.Â
Son intĂ©rieur nâest que transparence lorsquâil est prĂȘt Ă exploser.Â
De cette clartĂ© sâĂ©chappe son imaginaire, lâĂ©laboration est Ă sa portĂ©e sur le moment prĂ©sent.Â
Il se laisse emportĂ© âŠ..
Les deux mains
450⏠â 70Ă50 â Acrylique
Cinq couleurs froides, il en ressort des couleurs chaudes telles des  braises qui mâa tâon dit dâun proche cela lui faisait penser Ă PompĂ©i.
Le rouge ma couleur prĂ©fĂ©rĂ©e est ainsi reprĂ©sentĂ©e encore pour deux mains qui vont contenir une lumiĂšre que je tends Ă contrĂŽler mais qui inĂ©vitablement va sâĂ©chapper pour sâextĂ©rioriser, sans doute la rĂ©sultante des piqĂ»res passĂ©es  des frelons asiatiques.
Un Ă©pisode qui mâaura permise de crĂ©er cette magie picturale par laquelle les Ă©motions du pinceau sâexpriment tout naturellement.Â
