Les MaĂźtres inspirent L’Artiste

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L’invitation et l’abandon

Collection PrivĂ©e – 110×85

Acrylique, huile pure avec pigments naturels

La mĂȘme muse joue du regard des curieux.

Trois siÚcles les séparent et un couteau les réunit.

La jeune fille Ă  la perle 

Collection PrivĂ©e – 38x 46 – Acrylique 

Que d’émotions ! Se mettre dans la peau de Vermeer. 

L’esquisse s’est faite d’un coup de crayon, la grñce le guide tout naturellement.

Retrouver sa palette de couleurs, tout d’abord le visage son expression. 

Le teint chair je l’ai crĂ©e par du rouge, du blanc, du marron constituĂ© par le bleu et le rouge jaune, les contours de ce visage des lignes courbes au pinceau, lissĂ© dĂ©licatement, Ă  peine effleurĂ© de mon doigt.  Un pur bonheur. 

Les yeux, faire ressortir ce regard mĂ©lancolique par un globe distinct, des paupiĂšres lĂ©gĂšrement abaissĂ©es, les pupilles transparentes en relief de la toile, regard saisissant. 

Le nez trĂšs rectiligne plongeant vers la bouche. Elle est d’un rouge magenta Ă©carlate, la lĂšvre supĂ©rieure couvrant la dentition, mais une lĂšvre infĂ©rieure pulpeuse avec un  reflet Ă©clatant de blanc, trĂšs sensuelle. 

Le menton petit , dĂ©licieux dans sa courbe lĂ©gĂšre vient se jeter sur son cou. 

L’oreille, petite bien prononcĂ©e d’un charme fou qui convie Ă  plonger son regard vers la perle couleur lait de sa boucle d’oreille Ă  peine visible.

Le turban Ă  lui tout seul quatre couleurs vont Ă©gayer ce visage si prĂ©cieux. Le bleu le blanc le noir et le jaune. Le couteau donne la forme, s’agite pour former les plis, le noeud supĂ©rieur et trace en lignes droites vers son dos avec une Ă©lĂ©gance telle que je stoppe j’admire, je repars jusqu’au bas de son Ă©paule. 

Avant derniĂšre Ă©tape, son vĂȘtement. Noir, vieux jaune, bleu, les couleurs sont prĂȘtes sur ma palette. J’y vais je forme les plis par le couteau avec le marron tout d’abord qui tourne, retourne, arriĂšre, avance, des gestes prĂ©cis, pas droit Ă  l’erreur. Le jaune vient ensuite avec le couteau pour ĂȘtre ensuite lissĂ© dĂ©licatement avec mon doigt. Quelle frĂ©nĂ©sie ! Je rĂ©alise alors le fond de ma toile avec la palette prĂ©sente, les diffĂ©rents tons sont fondus pour n’en former qu’un seul.

Dernier jour, je retouche le bleu principalement. 

Chaque Ă©tape, Ă  chaque jour sa dĂ©couverte, la toile prend sa forme au fur et Ă  mesure, se regard pĂ©nĂ©trant qui dĂ©voile tout son charme s’accentue de jour en jour, quel bonheur, je suis en toi jeune fille 




Nu d’Amedeo MODIGLIANI

Collection PrivĂ©e – 70X50 – Acrylique 

Toile rĂ©alisĂ©e en quelques heures Ă  peine, tout au doigt et pinceau trĂšs fin, quatre couleurs « noir, blanc, rouge, jaune », ont colorĂ© ma toile. Ces lignes aigĂŒes, volumes, un figuratif dĂ©pouillĂ©. Je me suis retrouvĂ©e dans le cubisme, le fauvisme dĂ©but d’abstrait qui m’attire sans m’attirer, quelquefois parfois, j’ai envie je n’ai pas envie, lĂ  j’y ai trouvĂ© du plaisir.

 Les harmonies de couleurs rĂ©alisĂ©es sur ma palette ont apportĂ© de l’éclat dans un fond noir coupĂ© de transparence rougeĂątre. Teintes vives, chaudes et douce Ă  mes yeux, elles se forment vite sur ma palette d’un jet naturel. Parfois j’assemble mes couleurs par touches sur mon doigt et les poses dĂ©licatement, tapotant, lissant, frĂŽlant les courbes, formant des lignes abstraites, ainsi le mĂ©lange des coloris se fait directement sur la toile, surprise marron, cuivre, beige orangĂ©, rose, toute la palette juste avec mon doigt. Besoin de peu de matĂ©riel, un pinceau, une assiette en carton pour palette et mon doigt. Je reste dans le dĂ©pouillĂ©, comme le nu qui a pris sa forme allongĂ©e d’une grĂące Ă©vidente, sensuelle, fĂ©minine par ses hanches tout en volume, un visage ovale d’un charme fou, une poitrine bien marquĂ©e, merci Amedeo Modigliani pour ce moment de pur bonheur.

Les pommes et poires

Collection PrivĂ©e – 38,5x 30,5 (avec cadre) – Huile 

PremiĂšre toile. Je dĂ©couvre la peinture Ă  l’huile. C par une nature morte cela me paraĂźt plus facile. InspirĂ©e par CĂ©zanne, j’esquisse des pommes et une poire. Sur ma palette je compose les couleurs par des mĂ©langes, et surprise j’étale au pinceau sur la toile.

Je ne rĂ©flĂ©chis mĂȘme pas, mon pinceau glisse avec douceur d’un geste sĂ»r, les couleurs se croisent, se mĂ©langent harmonieusement sur la toile, quel plaisir


Le petit village

Collection PrivĂ©e – 49x 41 (avec cadre )- Huile 

InspirĂ©e par les impressionnistes, j’ai rĂ©alisĂ© cette toile Ă  l’huile avec un pinceau, un couteau et un coton tige. Cette toile a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avec du Bleu, rouge, jaune, blanc et noir. Le mĂ©lange des couleurs chaudes et froides a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© directement sur la toile, se fut un jeu de dĂ©couvrir ces divers coloris.

La fermiĂšre

Collection Privée

38×55 – Huile (gauche)

La fermiÚre va au marché

300€ – 50×70 – Acrylique (droite)

Tout d’abord j’ai peint cette toile Ă  l’huile avec le couteau et mes doigts. Cette fermiĂšre part au marchĂ© du village vendre son poulet et ses Ɠufs sous la pluie. ChaussĂ©e de bottines, cela la rend plus coquette, coquine. Par la suite, j’ai peint plusieurs toiles en acrylique sur commande.

Les danseurs d’Auguste Renoir 1

Collection PrivĂ©e – 40×70 – Huile (gauche)

Les danseurs d’Auguste Renoir 2

Collection PrivĂ©e – 40×70 – Huile (droite)

InspirĂ©e par Auguste Renoir, voici deux grandes toiles que j’ai rĂ©alisĂ©es Ă  mes dĂ©buts trĂšs rapidement au couteau et aux doigts. Que du bonheur
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La Prune de Manet

70€ – 24×35 – Huile 

InspirĂ©e par Manet j’ai rĂ©alisĂ©e Ă©galement Ă  mes dĂ©buts « La Prune Â». Je souhaitais comme sujet un personnage fĂ©minin que j’ai rĂ©alisĂ© au pinceau, je ne connaissais pas encore le couteau

Madame Fournaise

80€ – 46×38 – Huile 

InspirĂ©e par Renoir, Alphonsine Fournaise est peinte sur cette toile façon impressionniste tout aux doigts. C’était un premier essai aux doigts. J’ai imaginĂ© sur la table des coquelicots dĂ©jĂ  attirĂ©e par ces fleurs.

La Sibylle découvre la muse

PrivĂ© – 60×80 – Huile et acrylique

Jadis, Ă  la croisĂ©e de deux chemins, l’artiste et l’info graphiste talentueux devenu Ă  ce jour une Ă©toile filante, traversĂšrent le temps de Michel Ange Ă  la Peintresse. 

Elle est la muse Ă  ce jour pour cette Ɠuvre majeure. 

Un peu tendue, elle compose en Ă©crivant, elle peint fiĂ©vreusement, elle reste cool mais cela ne suffit, elle atteint la sĂ©rĂ©nitĂ©, c’est dĂ©jĂ  trĂšs bien.

Poursuivant avec ferveur, l’imagination suit son chemin pour s’envoler dans un autre monde, commence alors un long voyage dans le temps durant 2 mois.

Le son du piano Ă  la place de la lyre, la peintresse s’en est allĂ©e retrouver Michel Ange, son MaĂźtre. Ses couleurs se fondent et se confondent sur sa palette improvisĂ©e, jaune, blanc et marron forment le jaune Naples qu’elle applique au couteau sur le fond du haut de la toile. 

SitĂŽt fait, elle choisit un rouge vermillon et marron qu’elle malaxe tout naturellement au couteau tout en dosant les teintes, plonge son doigt et dĂ©pose par touches partielles sur le fond jaune Naples, tout en dĂ©licatesse. 

Le geste est sûr, rapide, il fait apparaßtre des formes surprenantes dans ce fondu.

Quelques jours aprĂšs, les doigts de l’artiste plongent par touches dans les diffĂ©rentes teintes sur sa palette. Une couleur chair, du blanc, du jaune magenta, du rouge, un brun pourpre forment la base de la matiĂšre pour les diverses compositions de la chair des quatres personnages.  Les coloris se fondent directement sur la toile avec ses doigts avec dĂ©licatesse, jour aprĂšs jour, chaque personnage sa chair diffĂšre. 

Les nuits, les jours, l’Ɠuvre habite la peintresse. 

C’est ensuite le parchemin, puis le voile d’Erato, la cape, ainsi chaque drapĂ© couvre la toile, apportant la sobriĂ©tĂ©, la sensualitĂ©, l’éclat provoquĂ© par les mĂ©langes du nuancier. 

Les pinceaux, les doigts, les couteaux se sentent en totale osmose sur la toile, les gestuelles sont naturelles, l’inspiration est en verve tout au long de la rĂ©alisation, la peintresse en Ă©tat de transe avec son MaĂźtre, elle s’imprĂšgne en muse dans la toile, des siĂšcles les sĂ©parent. 

La sibylle de Delphes déroule son parchemin et se tourne vers Erato avec un regard énigmatique.

La prĂ©sence de la muse la surprend, ses yeux et sa bouche entrouverte tĂ©moignent d’une Ă©motion soudaine, manifestation visible d’une vision prophĂ©tique.

Erato, fille de Zeus, voluptueusement drapée dans sa toge, est plongée dans un songe.

InspirĂ©e par la sibylle, elle voit qu’elle est dĂ©sirĂ©e et impatiemment attendue. 

L’ĂȘtre aimĂ© lui apparaĂźt et lui trace le chemin.

La LumiĂšre

480€ – 70×50 – Acrylique

Deux mains qui se croisent abritent une lumiĂšre qui jaillit selon l’éclairage. 

Le pinceau dans ses pensées inspiratrices retient son souffle créatif. 

Son intĂ©rieur n’est que transparence lorsqu’il est prĂȘt Ă  exploser. 

De cette clartĂ© s’échappe son imaginaire, l’élaboration est Ă  sa portĂ©e sur le moment prĂ©sent. 

Il se laisse emporté 
..

Les deux mains

450€ – 70×50 – Acrylique

Cinq couleurs froides, il en ressort des couleurs chaudes telles des  braises qui m’a t’on dit d’un proche cela lui faisait penser Ă  PompĂ©i.

Le rouge ma couleur prĂ©fĂ©rĂ©e est ainsi reprĂ©sentĂ©e encore pour deux mains qui vont contenir une lumiĂšre que je tends Ă  contrĂŽler mais qui inĂ©vitablement va s’échapper pour s’extĂ©rioriser, sans doute la rĂ©sultante des piqĂ»res passĂ©es  des frelons asiatiques.

Un Ă©pisode qui m’aura permise de crĂ©er cette magie picturale par laquelle les Ă©motions du pinceau s’expriment tout naturellement.Â